Ressources

Plus d’une centaine d’espèces commercialisables de poissons, de crustacés ou de mollusques
trouvent dans les eaux pures de l’archipel, d’idéales conditions d’existence. 

On distingue des pêcheries de cabillaud (morue), concombre de mer, crabe des neiges, homard américain, flétan (https://www.facebook.com/fletan.atlantique), pétoncle géant (coquille Saint-Jacques), bulot… La raie, le sébaste, l’encornet, la plie, la limande, le merlu font également partie des espèces possiblement pêchées sur les bancs. Les thons rouges et germons, les espadons chassant le poisson pélagique comme le hareng ou le maquereau, sont également observés lors de leurs migrations estivales. 

Le homard
américain

Une marée sur le Dauphin de Real Detcheverry

Biologie, pêcherie

Homarus americanus

Quota annuel à SPM : entre 30 t et 35 t

Présentation

Vivant 
Frais : entier et cuit, chair cuite
Congelé : cru ou cuit, entier ou queue, médaillon
Transformé : chair fine décortiquée sous haute pression, en conserve, pâte de homard, soupe.

Calibres courants

L’essentiel du marché français se situe actuellement entre 1 livre et 1 livre et demie (453 g – 680 g).
Au Canada ou aux États-Unis, on commercialise surtout des homards entre 1 livre et 3 livres (453 g – 1,359 kg).

Généralités :

Le homard n’a pas toujours été aussi populaire qu’aujourd’hui. Abondant sur la côte Ouest Atlantique, au Canada comme aux États-Unis, ce crustacé rouge brun était si commun au XVIIe siècle que sa consommation, plus de deux fois par semaine, fut interdite dans l’État du Massachusetts : manger du homard presque tous les jours était considéré comme un châtiment inutilement cruel infligé aux prisonniers, aux esclaves et aux domestiques ! Les révolutionnaires américains insultaient les soldats britanniques en tuniques rouges en leur criant « lobsterback » ou « dos de homards ».
Gérard ALLEMANDOU

Le homard se distingue par sa grande taille, sa carapace robuste et, à l’instar de son cousin européen, ses deux pinces asymétriques (une broyeuse et une coupante)

Comme pour les plaisanciers, les femelles grainées doivent être remises à l’eau et la pêche est interdite dans la zone de réserve au sud-ouest de Langlade.

secteur de pêche :

La pêche du homard se concentre sur deux secteurs spécifiques que les professionnels sélectionnent pour leur abondance et leur proximité du port d’attache.
On distingue ainsi deux zones où se concentre l’effort de pêche situées à l’est et à l’ouest de Miquelon-Langlade (cf: sur la carte ci-dessous ).

Casiers virés

à l’aide d’un treuil mécanisé

À Saint-Pierre-et-Miquelon, la saison de pêche, soumise au même arrêté que la pêche de plaisance, est autorisée du 1er mai au 31 août ainsi que du 15 octobre au 15 décembre.
NB : La production mondiale 2022 recensée par la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) s’affiche à 152 650 t.
Le Canada demeure le principal producteur avec 98 060 t, suivi par les États-Unis avec 54 569 t. Notons que Saint-Pierre-et-Miquelon produit une trentaine de tonnes annuellement.
La France a importé 1 487 t de homard en provenance du Canada en 2022 et 543 t des États-Unis.

Sur le Dauphin

Chaque pêcheur professionnel utilise entre 100 et 300 casiers pour un total approximatif de 1500 casiers pour l’ensemble des armements..

Habitat


Les homards préfèrent vivre sur des fonds rocheux, généralement près du littoral, à une profondeur de moins de 40 mètres.

Cycle de vie

Le cycle de vie du homard commence par un stade planctonique, où les larves sont transportées par les courants à la surface de l’océan pendant 1 à 2 mois. Elles muent trois fois avant de devenir de jeunes homards miniatures qui cherchent un abri sur le fond marin. Les homards traversent plusieurs stades juvéniles avant de devenir adultes entre 5 et 8 ans pour une espérance de vie d’une vingtaine d’années.

Larve au stade 3

Taille : 10-12 mm.
Leurs déplacements s’effectuent en zone pélagique, proche de la surface, et dépendent alors du vent et des courants marins.

Croissance

Croissance et mue :
Les jeunes homards muent 3 à 4 fois par an, surtout en été. Les homards plus âgés muent moins fréquemment. Chaque mue augmente la longueur du homard de 15 % et son poids de 40 %. La fréquence des mues et la croissance dépendent de la température de l’eau, ce qui expliquerait en partie la différence entre les deux stocks de l’archipel. La température de l’ouest est globalement plus élevée

Comportement saisonnier

Au printemps, ils se déplacent vers les eaux peu profondes pour muer, s’accoupler et pondre.

Reproduction

L’accouplement a lieu en été, après la mue de la femelle. Celle-ci porte les œufs sous sa queue pendant 9 à 12 mois. Le nombre et la qualité des œufs augmentent avec l’âge de la femelle (jusqu’à 100 000 œufs, selon sa taille).

Données scientifiques Ifremer /Arda

2023-2024

Indicateurs d’état et évolution de la population de l’archipel :

fiche homard ifremer / arda

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